Arrivée dans la cuverie

• C'est à ce moment que le sérieux est de rigueur. Des tonnes de raisins vont être englouties dans le foulot - égrapoir, puis vont remplir les cuves. Au prix du kilo de raisin il ne s'agit pas d'oublier de fermer un robinet. Ainsi, pendant que certains se sont dorés au soleil, d'autres ont graté, lavé, désinfecté, baptisé les cuves en bois.
  

• Voici donc le foulot - égrapoir, d'un coté des raisins entiers. Vous remarquez la petite taille des caisses. Ces petites caisses jaunes contiennent 18 kg de raisins. Ce qui est déjà bien assez lourd à manipuler. Deuxième avantage : le raisin n'est pas tassé par son propre poids, ni par les vide-panier. La vendange arrive ainsi intact à la cuverie, sans oxydation :
  

  Le travail de cette machine consiste à séparer le raisin de la râfle, puis à écraser légèrement les grummes afin de libérer le jus. Ainsi, vous pouvez remarquez, au fond derrière le foulot, votre serviteur exécuter un tâche noble et nécessaire : recueiller les râfles dans une caisse. Les râfles ainsi récupérées vont faire de l'engrai au fond du jardin.
  Les grummes de raisins tombent au bas du foulot puis sont poussées par une vis sans fin et une pompe excentrique dans le gros tuyau, que vous voyez à gauche. La distribution se fait ensuite à l'étage du bas.
  

  Je disais un étage plus bas, le saint des saints. Il fut un temps, pas si éloigné puisque je l'ai connu, où les femmes ne pouvaient pas y entrer. Tout y a changé, maintenant c'est le tracteur qui n'y rentre plus, et de vous à moi on y gagne en propreté.
  Et donc en temps de travail, en disponibilité pour la surveillance des cuves, car maintenant les cuves se remplissent, chacune va avoir son caprice.